Coldplay démarre le A Head Full Of Dreams Tour le 31 mars à Buenos Aires, en Argentine. L'occasion de revenir sur l'histoire, assez intime, entre le groupe et les latinos.

Coldplay et les latinos c’est un peu « Je t’aime mais j’arrive pas à te voir… ». Et pourtant regarder un concert de Coldplay, ou d’un autre artiste d’ailleurs, c’est quelque à voir un jour. Au moins en vidéo. Il suffit de regarder le concert du festival Rock in Rio en 2011 pour comprendre. Je me rappelle de la première fois que je l’ai regardé, et c’est In My Place qui m’avais marqué. Je me demandais si le micro marchait, tellement le public faisait de bruit et couvrait Chris Martin. J’y repense, cette chute sur Yellow… Désolé. Malgré le succès du groupe en Amérique Latine (A Rush Of Blood To The Head certifié disque d’or au Brésil), il aura fallu attendre 2007 et le dernier leg du Twisted Logic Tour en février pour voir Coldplay atterrir en Amérique du Sud, si on oublie le bref passage fin 2003. Depuis, Coldplay a continué de conquérir le cœur des latinos, qui le leur rendent bien. Notamment en 2010, où le groupe a clôt le Viva la Vida Tour au Mexique. Mais ils n’ont pas pu se produire début 2013, comme c’était prévu, pour le Mylo Xyloto Tour. Raison pour laquelle la tournée de A Head Full Of Dreams commence le 31 mars à Buenos Aires.

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Mais au-delà de cette galère c’est un lien extrêmement fort qui s’est lié entre le groupe et cette partie du monde. A l’image de l’inscription, en espagnol tiens donc, sur la guitare de Chris Martin lors du Viva La Vida Tour. « No me llores »,  « je ne pleure pas » en français. Comment l’interpréter ? C’est comme le titre de 42, beaucoup d’hypothèses mais la raison exacte… N’oublions pas une chanson, qui n’est jamais sortie, Don Quixote. Encore un nom en Espagnol, et quel nom. Le « ole ole ole », en fin de chanson est repris à chaque concert. Par exemple sur Don’t Let it Break Your Heart, comme dans ce live du Stade de France. Aussi, les latinos ont certains privilèges. Comme celui d’avoir des titres rares. Don Quixote, High Speed, Shiver en acoustique, ou encore The World Turned Upside Down. Bande de veinards! Enfin, ce qui marque, c’est la passion démesurée, et le mot n’est pas trop fort. Comme je l’écrivais plus haut, il arrive que la voix de Chris soit masquée par celle du public, totalement ! Sans compter le nombre de pages de fans sur les réseaux sociaux, très important. Bref, pour vous dire que ce choix de l’Amérique Latine pour débuter cette tournée est tout sauf un hasard. Rendez-vous jeudi pour le spectacle.


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