Coldplay et l’écologie : comment aller plus loin ?

Vélos électriques, scènes cinétiques, recyclage des xylobands… Le Music of the Spheres World Tour est une tournée axée sur le respect de l’environnement. Malgré des efforts rarement vus à l’échelle internationale pour des artistes, des solutions existent pour rendre les concerts encore plus « verts ».

Ce furent certainement les deux grandes innovations de Coldplay sur ces dernières années en concert. Elles ne concernent pas le spectacle directement, et pourtant elles ont une influence sur la prestation du groupe. Les vélos électriques, et bien entendu les scènes cinétiques situées proche de la « C Stage », qui rechargent d’ailleurs la scène acoustique. En amont du concert, des fans peuvent pédaler et sauter afin de recharger des batteries qui aliment cette mini scène. Vous ne le savez peut-être pas, mais de l’huile de cuisson réutilisée est utilisée aussi dans cette optique. Avec ces innovations, Coldplay s’implique directement dans la réduction des émissions à effet de sphère.

De plus,  partie des bénéfices de la tournée sont reversées à divers associations et organismes. Au total, plus d’une quinzaine d’entre elles, à l’échelle internationale, reçoivent des dons financés par… les spectateurs. Parmi elles, Sea Shepherd pour la protection de la faune marine, Project Seagrass pour la défense de la flore de nos océans ou encore The Ocean Cleanup pour le nettoyage des océans pollués par le plastique. Toutes les informations sont disponibles sur le site du groupe et sur l’application officielle de Coldplay.

En quelques chiffres, Coldplay espère réduire sur ce MOTS World Tour de plus de moitié son bilan carbone par rapport à la tournée précédente en 2016 et 2017. Pour cela, les Xylobands sont équipés d’ampoules LED et sont recyclés à la fin de chaque concert pour être réutilisés. Si les fans les rendent bien entendu. Le groupe collabore aussi avec le transporteur DHL pour réduire le carbone émit dans l’atmosphère avec des biocarburants pour le transport aérien et des véhicules électriques sur terre.

SRG-HiRes-1G8A0492 (1)
6-of-10_Tim-Toda-1-1 (1)
SRG-HiRes-1G8A0492 (1)
6-of-10_Tim-Toda-1-1 (1)

Ce furent certainement les deux grandes innovations de Coldplay sur ces dernières années en concert. Elles ne concernent pas le spectacle directement, et pourtant elles ont une influence sur la prestation du groupe. Les vélos électriques, et bien entendu les scènes cinétiques situées proche de la « C Stage », qui rechargent d’ailleurs la scène acoustique. En amont du concert, des fans peuvent pédaler et sauter afin de recharger des batteries qui aliment cette mini scène. Vous ne le savez peut-être pas, mais de l’huile de cuisson réutilisée est utilisée aussi dans cette optique. Avec ces innovations, Coldplay s’implique directement dans la réduction des émissions à effet de sphère.

De plus,  partie des bénéfices de la tournée sont reversées à divers associations et organismes. Au total, plus d’une quinzaine d’entre elles, à l’échelle internationale, reçoivent des dons financés par… les spectateurs. Parmi elles, Sea Shepherd pour la protection de la faune marine, Project Seagrass pour la défense de la flore de nos océans ou encore The Ocean Cleanup pour le nettoyage des océans pollués par le plastique. Toutes les informations sont disponibles sur le site du groupe et sur l’application officielle de Coldplay.

En quelques chiffres, Coldplay espère réduire sur ce MOTS World Tour de plus de moitié son bilan carbone par rapport à la tournée précédente en 2016 et 2017. Pour cela, les Xylobands sont équipés d’ampoules LED et sont recyclés à la fin de chaque concert pour être réutilisés. Si les fans les rendent bien entendu. Le groupe collabore aussi avec le transporteur DHL pour réduire le carbone émit dans l’atmosphère avec des biocarburants pour le transport aérien et des véhicules électriques sur terre.

FUgDNp9WYAARAsM
Capture d’écran 2023-07-30 à 13.49.17

Le spectateur, acteur oublié ?

Depuis 2011 et l’arrivée des xylobands en concert, le spectateur devient acteur des concerts de Coldplay. Lui aussi a un rôle important sur cette tournée en étant incité à rendre les bracelets en fin de concert et en rechargeant les batteries de la C Stage. Cependant, regardez les tas de déchets déversés dans la fosse et les gradins à la fin de chaque concert pour comprendre que le recyclage tient une grande importance. À savoir : entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes sont déversés chaque année dans les océans. Il n’y a donc pas de petit effort. Généralement, des prestataires s’occupent du ramassage des déchets dans les stades et salles de concert. Difficile donc pour le groupe de gérer cette partie. Mais la distribution de gobelets réutilisables et à rendre puis nettoyer pour être réutilisés est une option. Tout comme la valorisation des déchets et la réduction du plastique.

De plus, la venue des spectateurs sur les lieux de concerts est souvent oubliée. Faire venir plusieurs dizaines milliers de personnes chaque soir a un fort impact environnemental : transports et logement principalement. Cela représente près d’un tiers des émissions de CO2 lors d’une tournée. Coldplay pourrait inciter les fans à se rendre sur les lieux de concerts de manière plus écologique : covoiturage et venue en train afin de limiter les voyages en avion et l’utilisation de la voiture de manière individuelle. Comment ? En proposant des réductions sur l’achat de prochains billets ou de produits du merchandising. Difficile à mettre en place cependant car chacun doit fournir un justificatif (billets de train etc) et le groupe doit collaborer directement avec ses revendeurs de tickets de concerts. Pour le covoiturage, Coldplay pourrait créer une plateforme sur leur site afin de proposer aux fans de se déplacer ensemble. Quelque chose qui, en 2023, est assez simple à mettre en place.

Une scène entièrement cinétique

Coldplay fait alors face à un dilemme. Pour réduire son emprunte carbone en tournée, le groupe a drastiquement réduit son nombre de villes visitées en proposant jusqu’à dix concerts sur une même ville. Forcément, réduire ses déplacement fait baisser le rejet de pollution. En contrepartie, cela pousse les spectateurs à rallonger la distance pour aller voir Coldplay, donc d’augmenter le taux de CO2 rejeté. Exemple simple l’année dernière en France : des fans du sud de la France se sont certainement rendus à Paris alors que sur le A Head Full of Dreams Tour des concerts à Nice et Lyon ont été donnés. Preuve en est que malheureusement la solution parfaite pas. Exemple en chiffres : un Lillois s’étant rendu seul à Paris l’année dernière en voiture thermique a rejeté 66,85kg de carbone. Imaginez le total sur une tournée désormais… Si vous souhaitez calculez votre emprunte carbone en concert, l’application Coldplay propose cette option dans la partie « travel ».

Autre solution pour Coldplay qui aurait un coût économique important, l’utilisation de scène cinétique sur l’ensemble du sol de la fosse. Imaginez l’énergie emmagasinée sur la durée d’un concert par des milliers de personnes sautant pendant plus d’une heure et demi de spectacle. Mais des contraintes d’installation et de logistique doivent cependant poser problème. Voir cependant ce type de scène se généraliser petit à petit n’est pas à exclure dans les années à venir, et impliquerait encore plus le public. Une autre source d’énergie pourrait aussi être exploitée par le groupe : le solaire. Des panneaux solaires situés en dehors du stade, bien exposés évidemment, alimenteraient le spectacle en énergie verte. Pas besoin de spectateurs, les panneaux exploitent la lumière du soleil le jour pour la réutiliser la nuit. Là est l’avantage de monopoliser un stade pendant une dizaine de jours : les panneaux n’ont pas besoin d’être rangés et leur durée d’utilisation est donc augmentée.

Une scène entièrement cinétique

Coldplay fait alors face à un dilemme. Pour réduire son emprunte carbone en tournée, le groupe a drastiquement réduit son nombre de villes visitées en proposant jusqu’à dix concerts sur une même ville. Forcément, réduire ses déplacement fait baisser le rejet de pollution. En contrepartie, cela pousse les spectateurs à rallonger la distance pour aller voir Coldplay, donc d’augmenter le taux de CO2 rejeté. Exemple simple l’année dernière en France : des fans du sud de la France se sont certainement rendus à Paris alors que sur le A Head Full of Dreams Tour des concerts à Nice et Lyon ont été donnés. Preuve en est que malheureusement la solution parfaite pas. Exemple en chiffres : un Lillois s’étant rendu seul à Paris l’année dernière en voiture thermique a rejeté 66,85kg de carbone. Imaginez le total sur une tournée désormais… Si vous souhaitez calculez votre emprunte carbone en concert, l’application Coldplay propose cette option dans la partie « travel ».

Autre solution pour Coldplay qui aurait un coût économique important, l’utilisation de scène cinétique sur l’ensemble du sol de la fosse. Imaginez l’énergie emmagasinée sur la durée d’un concert par des milliers de personnes sautant pendant plus d’une heure et demi de spectacle. Mais des contraintes d’installation et de logistique doivent cependant poser problème. Voir cependant ce type de scène se généraliser petit à petit n’est pas à exclure dans les années à venir, et impliquerait encore plus le public. Une autre source d’énergie pourrait aussi être exploitée par le groupe : le solaire. Des panneaux solaires situés en dehors du stade, bien exposés évidemment, alimenteraient le spectacle en énergie verte. Pas besoin de spectateurs, les panneaux exploitent la lumière du soleil le jour pour la réutiliser la nuit. Là est l’avantage de monopoliser un stade pendant une dizaine de jours : les panneaux n’ont pas besoin d’être rangés et leur durée d’utilisation est donc augmentée.

Évidemment, aucune solution n’est miracle et chacun doit agir à son échelle pour réduire son emprunte carbone au quotidien. Coldplay a le mérite d’être un des précurseurs en la matière, même si les premiers ont été Radiohead en 2008. Le sujet de l’environnement est omniprésent dans notre quotidien avec le réchauffement climatique, et la mission première d’un groupe comme Coldplay est de sensibiliser son public, chose qu’il fait très bien. Malheureusement, la tournée parfaitement écologique n’existera jamais, car chaque partie nécessaire au concert demande une source d’énergie, mais tendre vers une neutralité carbone est possible. À chacun de sensibiliser ses proches sur les actions possibles au quotidien, et bien entendu en concert !

Évidemment, aucune solution n’est miracle et chacun doit agir à son échelle pour réduire son emprunte carbone au quotidien. Coldplay a le mérite d’être un des précurseurs en la matière, même si les premiers ont été Radiohead en 2008. Le sujet de l’environnement est omniprésent dans notre quotidien avec le réchauffement climatique, et la mission première d’un groupe comme Coldplay est de sensibiliser son public, chose qu’il fait très bien. Malheureusement, la tournée parfaitement écologique n’existera jamais, car chaque partie nécessaire au concert demande une source d’énergie, mais tendre vers une neutralité carbone est possible. À chacun de sensibiliser ses proches sur les actions possibles au quotidien, et bien entendu en concert !

Crédits Photo : coldplay.com